Hasard de la navigation sur la Toile : j’assiste à un débat reprenant la récente et affligeante « affaire » Lol : Frédéric Taddei réunit et oppose (chaine RT…) deux « féministes », Françoise Vergès et Laure Salmona, à deux écrivaines connues pour leur opposition à ce que l’on peut encore appeler la « cause des femmes ».
Même si cette cause s’est élargie à celle de toutes les victimes des rapports de domination.
Bérénice Levet et Brigitte Sastre, cette dernière signataire de la tribune dite « de Catherine Deneuve » publiée par « Le Monde » mettent donc en avant le « droit » d’être importunée, et pourquoi pas, les délices du baiser volé.
Difficile de ne pas être écoeurée devant cette allégeance à la pseudo galanterie française qui suppose qu’une femme qui dit non n’aspire qu’à dire oui. ( Denis Baupin dans le texte : « tu en as envie autant que moi »).
Mais une frontière est franchie, lorsque mesdames Levet et Sastre disqualifient la parole des plaignantes, traitées de « pleurnicheuses » qui « couinent. »
On ne saurait mieux choisir le camp des puissants qui ont le verbe, et reléguer dans leur infantilisme les éternelles mineures.
Lesquelles, flèche du Parthe, ne profiteraient-elles pas du système Weinstein ?